Défi rien de neuf!

L’association Zero Waste France a lancé ce défi en 2018. En quoi consiste-t-il? Ne rien acheter de neuf pendant un an. Cela concerne tant les particuliers que les entreprises, les écoles etc…Un projet collectif.

L’objectif?

Réduire ses déchets pour ne pas gaspiller nos ressources naturelles. Changer notre mode de consommation et de production est devenu la condition sine qua non pour préserver l’avenir de nos enfants. Une façon d’apprendre, de s’informer sur les alternatives existantes à l’achat de produits neufs. Des outils à votre disposition comme des groupes Facebook dédiés où vous pourrez échanger et partager des astuces et des bonnes adresses, ainsi que la possibilité de mesurer l’impact de votre participation. De quoi motiver!

Je vous ai déjà parlé du seconde main, mais il y a encore bien d’autres possibilités! La réparation dans une Repair’café par exemple, la location, l’emprunt ou l’échange de services, la mutualisation comme par exemple contacter l’association des parents d’élèves de l’école pour organiser un achat groupé de fournitures scolaires. Ce qui permet non seulement de faire des économies mais également de diminuer la quantité de déchet.

Plusieurs avantages au défi rien de neuf

Une telle démarche a plusieurs avantages. Vous me direz, celui économique est déjà bien intéressant! C’est également un moyen de pression: quoiqu’on en dise, acheter c’est voter. Vous vous souvenez de ce que disait Coluche…Si la demande, notre mode de consommation, change, l’offre des industriels s’adaptera automatiquement s’ils veulent survivre. Et nos politiques devront les y amener en promulguant des lois. Il suffit de regarder le boom de la démarche zéro déchet, des produits fabriqués par les industriels qui tentent de s’adapter à cette nouvelle demande et la loi anti gaspillage pour une économie circulaire. Alors, bien entendu, ce n’est franchement pas encore la panacée, nous sommes encore mal informés, leurrés par des miroirs aux alouettes, méprisés lorsque les propositions de la loi convention citoyenne pour le climat sont rabotées au minimum. Mais c’est un début. Il ne faut pas se relâcher, bien au contraire. Le secteur de la réparation pourrait aussi être générateur d’emplois, encore un avantage et non des moindres! De petits pas vers une société nouvelle, plus responsable d’elle-même, des autres et de son environnement.

Alors, vous me rejoignez? Vous vous inscrivez?