L’hiver au jardin ne rime pas avec rien! C’est une période de surveillance et de préparation à la prochaine belle saison qu’est le printemps! Je suis particulièrement attentive aux plantes qui me sont utiles au quotidien, celles qui me servent pour mes macérâts par exemple. Et les surprises sont souvent de mise…
Entretien du jardin
Je taille la santoline de l’allée, qui pousse comme une sauvageonne. La taille est radicale, je ne laisse qu’environ 10 cm, pour éviter qu’elle ne fasse que du bois.
Je prends soin également de ma pivoine arbustive, cadeau de CherEtTendre, je lui ôte toutes les vieilles branches et feuilles mortes. Cette année, première surprise à la taille: elle a déjà mis les bourgeons! De beaux gros bourgeons roses…Je dois la surveiller si le temps tourne au gel…
Mes roses de mai, dont je me sers pour mon eau florale ou la fabrication de parfum, attendront fin février, si tout va bien, pour une taille d’entretien. Pour l’heure, je surveille que mon rosier ait de quoi manger. Un peu de compost, un peu de marc de café et un peu d’engrais maison: macération de fientes de poules dans de l’eau, en petite quantité pour ne pas le brûler. Pareil pour mes agrumes: mon citronnier qui redonne déjà des citrons et mon bigaradier, déjà chargé d’oranges, apprécient particulièrement cet engrais!
Mes bulbes pointent déjà leur nez: jacinthes, tulipes, jonquilles seront bientôt là, égayant le jardin de touches de couleurs variées et parfumant les abords de la maison. Elles aussi, protégées par un couvert de feuilles de magnolia, unique arbre gigantesque du jardin, ont eu droit à l’engrais, mais sous forme sèche: j’écrase entre mes mains les fientes de poules séchées pour constituer un saupoudrage qui les recouvre partiellement. Lorsqu’il pleut, ou grâce à l’humidité de la nuit, leur nourriture s’intègre à la terre.
Je n’ai pas encore taillé la lavande, elle est encore en fleur!
La vigne, qui nous donne du merveilleux raisin framboise, a été taillée. Le bois récupéré a été mis en tas dans un coin de jardin pour offrir un abri aux insectes en tous genre. Au printemps, je me servirai de ce qui s’est décomposé comme terreau.
Le millepertuis attendra fin février pour sa taille annuelle, en espérant que l’année prochaine il ne soit pas encore la cible des pucerons…
Le potager, lui, est laissé à l’état de friche. Je n’ai rien enlevé de ma butte. Tout va se décomposer sur place, enrichissant ainsi le sol pour les prochaines plantations. Je m’occupe seulement des pommes de terre, que j’ai « planté » sous un paillis, auquel je rajoute régulièrement de la paille lorsque celle-ci se tasse.
Et deuxième surprise: il y a déjà des violettes en fleur! Elles aussi, même si elles poussent toutes seules (je ne les ai jamais plantées!), je m’en occupe attentivement: le macérât de violette est un élixir pour la peau! Je désherbe à la main pour leur laisser plus de place, je leur donne un peu d’engrais maison.
Finalement, le jardin ne dort pas tant que ça en hiver…
Durablement Vôtre 